12# De Port Macquarie à Sydney


Je vous avais quitté en arrivant dans un Backpackers à PortMacquarie, m’épargnant de passer ma première nuit en mode SDF.
Après avoir dormis la première nuit dans un dortoir de 6 personnes avec lesquels j’ai vite sympathisé, me voila transférer dans celui que j’avais réservé et qui compte 10 lits.
Quoi qu’il en soit je reste avec les personnes rencontré la veille pendant la journée. Direction la plage dans la matinée ou l’on se voit offrir un énorme ballon gonflable en ville, le long d’une promenade le long de laquelle se trouve des rochers peints de toute les couleurs, libre à chacun de peindre un rocher et d’y marquer ce qu’il souhaite dessus. On trouve des demande en mariage, des dessins humoristiques, des couples qui exposent leur bonheur, des hommages à des proches disparus et j’en passe. Nous rejoignons ensuite une petite crique reculé ou je me rapproche encore un peu plus de la petite Anglaise, typé asiatique, de 28ans mais qui en parait 22.
Nous allons ensuite au Koala’s Hospital dans lequel on peut voir des Koala de très près dans un milieu semi naturel et tout ça gratuitement.
Et je peux vous que c’est impossible de ne pas vouloir repartir de la avec une de ses magnifiques créatures ! Après 3 mois, j’ai enfin vu mes premiers Koalas (mais toujours pas le lever du soleil ! Shame on me !)
Ensuite, tandis que les allemands reprennent la direction de l’auberge, nous allons avec l’Anglaise nous promener dans une réserve naturelle ou d’énorme chauvesouris dorment en haut des arbres, elle n’est pas très rassuré (= opportunité), je me charge de la réconforter en lui montrant des photos du jolie Python que j’ai croisé à Nimbin (mouhahah je suis un sadique ;) ).
Après une petite heure passée ensemble nous rentrons à l’auberge en passant au Mcdo pour se prendre un Frozen Fanta Passion, un vrai délice !
Dans ma nouvelle chambre, c’est totalement différent, personne ne se parle et tout le monde à l’air de se tirer la gueule…
Le lendemain, après un petit Skype avec Juju l’anglaise, et quelques discussion de bon matin avec d’autres amis prêts, eux, à tomber dans les bras de Morphée, direction la cote pour une petite randonnée le long du littoral et pour m’en prendre une nouvelle fois plein les yeux !
Après deux heures de marche, ponctué de nombreuses « pause photo », j’ai repris la direction de la petite crique visité hier pour m’y baigner à nouveau ! Con que je suis j’avais forcement oublié ma serviette, heureusement le soleil l’a parfaitement remplacé, en quelques instants j’étais sec !
J’allais alors retourné me baigner lorsque j’ai aperçu de nombreuses méduses échouées sur le sable, je me suis dit que finalement l’eau de la piscine du Backpack ferait l’affaire !
Après les Koalas, j’ai eu le droit à mes premières méduses, petite, de 5cm de diamètre environ, bleutés et qui n’avaient pas l’air aussi sympathique que les peluches rencontrées la veille.
J’ai ensuite repris la direction des rochers observé la veille pour m’attarder dessus, pour lire chacun d’entre eux.
Et on se rend vite compte que c’est toute l’histoire d’une ville, de ses habitants et de ses touristes se qu’y trouvent. C’est assez prenant quand on s’y attarde car les demande en mariages, les traces de mains de toute une famille, les dessins humoristique côtoient, tout en couleur, les hommages aux proches disparu, ce lieu fait un peu office de cimetière mais en beaucoup plus chaleureux, chacun est libre d’écrire ce qu’il veut pour dire adieu à ceux qu’ils aiment, je croise le regards d’un portrait d’un jeune homme de 18ans, dessiné sur la pierre, décédé en 2002, ou de cette fille de 10ans, disparue l’année dernière, dont la photo est visé sur la pierre, entouré d’un mot écris par chacun des membres de sa famille, près de sa main qu’elle avait peinte quelques années avant de trouver la mort.
Finalement je trouve que ce moyen de rendre hommage aux proches disparu est bien plus intéressant que nos sordide cimetière complètements moroses, un lieu de mémoire face à la mer, quoi de plus beau ?
Une fois ce tour fini, je continue ma route jusqu’à ce que je croise un attroupement de personnes, à côté d’une sorte de grande descente d’herbe. C’est en fait une bâche d’une vingtaine de long qui descend cette pente pour finir dans un creux servant de tremplin. Elle est arrosée et couverte de produits vaisselle pour la rendre glissante et les postulants se succèdent pour faire la figure parfaite, certain avec une planche, mais pour la plupart à même le corps.
Je parle avec un participant (ils ont entre 10 et 30ans je dirais), et il m’explique que c’est un concours qui se juge à l’applaudimètre avec toute la foule situé autour et que si je veux y participer je peux.
Il s’en va, je vois sa jambe toute brulé et son dos en sang… Mais bon soyons fou, j’enlève mon haut, je pose mon sac (ici t’a 0,00001% qu’on te le vol !) et je monte en haut de la pente, mine de rien c’est un sacré tremplin vu d’ici !
Je m’élance, rendu à la moitié de la piste, je sens mon corps qui dévie dangereusement vers la droite, j’arrive à me remettre dans l’axe, un peu trop puisqu’arrivé en bas de la piste, me je pars complètement sur la gauche a volé en direction de l’herbe et finir ma course sur un spectateur… L’applaudimètre est au niveau 0, mais au moins je les aurais bien fait marrer ! Mais je me suis fait une brulure le long du bras, je préfère arrêter la parce que même si j’ai pris l’assurance rapatriement en cas de décès, je préfère ne pas encore figurer en peinture sur un rocher ;)
Me voilà couvert de produit vaisselle et d’herbe, à courir en direction de l’eau, jusqu’à ce que je voie ces belles méduses qui m’attendent de pied ferme… J’y renonce, je vais donc me doucher sur le parking, mais malheureusement toujours sans serviette.
Je rentre ensuite à l’auberge piquer une tête dans la piscine puis finir ma journée devant l’Open d’Australie avant de me cuisiner un fabuleux… riz avec des tomates. Et oui c’est la crise partout quand t’est Français !
Pour me rattraper je me suis offert une énorme pizza le lendemain après avoir passé ma journée avec Claire, 32ans (qui en parait 28), assistante médicale à Grenoble et qui me donne 24 ou 25ans !
Si cette barbe m’ouvre de nouvelle porte, je vais peut-être pas la couper en revenant dites-moi ! Quoi qu’il en soit, ce fut une rencontre très intéressante avec qui j’ai continué à parler de choses et d’autres le lendemain (non pas que je ne veux pas vous dire de quoi il s’agissait mais on a parlé de tellement de choses, et notamment de nos aventures respectives (forcément) que je ne pourrais pas vous donner d’exemples précis).
Elle arrive à la fin de son aventure en Australie mais également autour du monde et va rentrer dans quelques jours en France. Elle tient également un blog très intéressant que je vous invite vivement à découvrir : http://lessensduvoyage.blogspot.com.au/ !
(Sachant qu’elle va me lire, j’ai été contraint d’écrire de modifier totalement l’angle et la teneur de cette description, sans quoi je n’aurais bien évidemment écris que des saletés sur elle)
Blague à part, il s’agit vraiment d’un rencontre vraiment sympathique, souriante et chaleureuse (allez je me rattrape Claire ;) ) dont j’espère avoir des nouvelles une fois son aventure terminée. En plus elle a confirmé les dire de la balance, elle trouve que j’ai perdu du poids par rapport à mes premières photos, décidément j’adore cette nana, pardon cette Dame (32ans dans la balance quand même ;) )
Les jours défilent et c’est déjà l’heure pour moi de quitter cette belle auberge de jeunesse, une des rares auberges ici ou l’on sent un vrai passé, une âme, si vous allez à Port Macquarie, n’hésitez pas à y séjourner quelques jours !
Le soir je me retrouve avec une dizaine de personnes devant le match de tennis de Federer à l’Open d’Australie … Les 10 personnes sont toutes… Allemandes !
En fait lorsque je fais de l’Helpx, les hôtes accueillent essentiellement des Français (Pas cher), mais dès que l’on va en auberge, ce ne sont presque que des Allemands. C’est là que tu vois que c’est vraiment la crise en France ! J’ai tout de même bien discuté avec eux et ils sont également surpris de mon jeune âge pour voyager seul. Ils m’ont trouvé un surnom « BabyMax »… Surnom que j’avais déjà reçu à Byron bay, quand mon hôte m’avais sorti « mais en fait tu n’es qu’un bébé ! » … Allez je prends ça comme un compliment, je suis un bébé débrouillard !
Le match suivant oppose deux Français, Simon et Monfils et là, après 5 minutes je me retrouve… tout seul dans la salle, tous les allemands sont partis … Au moins j’ai le plaisir de pouvoir m’assoir dans un canapé et non plus à même le sol ! Une dernière soirée dans cette auberge ponctuée de nombreuses rencontres très chaleureuses !
Petite parenthèse : avant de partir, j’avais pu lire sur internet qu’il était important d’avoir un cadenas lorsque l’on va en auberge … Mes fesses oui ! J’avais acheté un cadenas avant de venir, cadenas que j’avais oublié chez Dave (Allez un petit accessoire de plus pour lui) au bout de 3 jours, j’ai donc été dans différentes auberges, les portes des chambres sont ouverte,  les sacs et les ordinateurs sont posé sur les lits, mais il y a un vrai respect entre les voyageurs que nous sommes qui fait qu’il y a quasiment aucune chance de se faire voler quelque chose. De plus la plupart des auberges sont vraiment bien sécurisées.
Allez hop au dodo, demain une grosse journée m’attend.
Direction donc le bus à 9h du matin pour prendre la direction de Wauchope ou un train m’attend, enfin pour être précis où je vais devoir attendre le train pendant près de 5h, celui-ci n’arrivant qu’à 14h45…
Je me suis préparé un sandwich la veille avec ce que l’on appel ici un « french stick », c’est-à-dire une baguette. Mais il n’y a de french que le nom… On a l’impression de manger je ne sais quoi qui colle aux dents tel un dragibus sans vraiment de goût… Une honte !
Forcement si les Australiens pensent que l’on mange ça en France, on ne peut avoir que mauvaise réputation ! Les heures d’attentes défilent très lentement mais alors très lentement, nous sommes 5 dans la « gare », perdue au milieu de nulle part, 3 filles qui au bout d’une heure partent en direction de la « ville » (beaucoup de guillemets comme vous l’aurez remarqué), elles ne reviendront que 3 heures plus tard, bonbons et soda en main. Pendant ce temps je me suis regardé Captain América, si j’avais su j’aurais téléchargé « Le seigneur des anneaux » en intégrale avant de partir, ça aurais passé le temps (dès que je parle de télécharger le Seigneur des anneaux ça me fait marrer maintenant, merci, merci beaucoup (cette phrase ne sera comprise que par une personne, désolé tout le reste ;)) )
Pendant ce temps d’énormes trains de marchandises traversent la gare, l’horloge me fait face mais j’ai l’impression que les piles sont fatigué, l’heure tourne vraiment lentement !
Finalement j’ai réussi à somnoler avant de monter dans le train. Et dans celui-ci j’ai eu une autre démonstration de l’honnêteté Australienne : N’ayant pas d’imprimante pour imprimer mon billet de train, je l’avais enregistré sur mon ordinateur, je me suis dit que j’allais le lui montré au moment du contrôle des billets (tu n’as pas à le faire poinçonner ici). J’avais également griffonné mon numéro de réservation sur un bout de papier ainsi que mon nom. Je me suis dit que ça suffirait peut être. Et bien figuré vous que cela à suffit ! Ils ont confiance dans les gens, il te suffit de donner ton numéro de réservation et c’est bon, ils ne cherchent pas à savoir si c’est bien toi, c’est assez plaisant !
Quoi qu’il en soit il me reste désormais les 6heures de train à avaler avant d’arriver à Hornsby, 1h au Nord de Sydney, à 15min de voiture de Galston ma destination. Une fois arrivé à bon port, il fait nuit, un crachin bien breton viens arroser mes bras et mes jambes qui n’ont pas connu manches longues et pantalon depuis un long moment maintenant. J’appelle Denise mon hôte qui vient me récupérer avec son mari (Hugh il me semble). Ils ont un fils de 25ans, dans le genre geek et une fille de 18ans qui a l’air plutôt gentille. En plus cette petite famille compte un chat et trois chiens (dont un enoorme) ainsi que des chevaux. Denise m’annonce la couleur en me présentant la maison, alors là, la douche, tu vas en avoir bien besoin… Ça promet. La maison est plutôt grande avec baby-foot, piano, saxophone, guitare, télé et WIFI. Quand à ma chambre elle doit faire une petite dizaine de mètres carré avec un lit deux places qui a l’air plutôt confortable.
Le lendemain je découvre donc le jardin avec le lever du soleil, il est vraiment grand, très nivelé avec un ruisseau qui le traverse et de larges espaces pleins de mauvaises herbes destiné aux 3 chevaux qui ont la majeure partie de la propriété pour eux. Il y a beaucoup d’entretiens à faire à ce que j’ai pu constater. Bonne surprise : une piscine. Mauvaise surprise : 5h de boulot par jour. Bonne surprise : Deux jours de repos. Mauvaise surprise : Travail répartie sur la journée donc temps libre assez limité. Bonne surprise : Pas d’heure de début, j’ai le droit de faire des grasses matinées si bon me semble.
Vous l’aurez compris, ils y a de bons et de mauvais côtés ici.
Moi qui pensais parler avec les enfants et échanger pas mal avec eux, je me suis mis le doigt dans l’œil, aucun des deux ne m’adresse la parole ni me répond quand je leur dit Bonjour, sans doute un boycotte de leur part qui ne veulent plus d’Helper chez eux, enfin c’est assez dérangeant comme situation. Autant les parents sont très accueillants, autant avec les enfants j’ai l’impression de déranger. Le père quant à lui, je ne le verrais que très peu puisqu’il vit essentiellement la nuit. Prof à la retraite, il bosse le soir sur son ordinateur, enfin la nuit pour être au calme, et il dort donc dans la journée.
Le premier jour de travail est simple mais usant : ramassage de mauvaises herbes durant 5h… 3h le matin, 2h l’après-midi à solliciter mon dos mais bon moi qui sort de 5 jours sans aucune activité physique il faut que je remette petit à petit la machine en route. Le soir, comme presque tous depuis le début de l’Open d’Australie, c’est match de tennis avec gâteau au chocolat et verre de jus d’orange qui m’avaient bien manqués les derniers jours.

Les jours suivant, j’ai alterné les tâches difficiles physiquement et les plus simples mais je dois bien avouer qu’après 5 jours de boulot, je ressent de bonne courbature et contracture un peu partout dans le corps : coups de pelles, tractage de brouette, arrachage de racine et j’en passe, ça commence à tirer. Heureusement le travail est bien réparti dans la journée : 3h le matin et en moyenne 2h de travail en fin d’après-midi quand les températures se font moins oppressantes. Entre temps, j’ai pris l’habitude de regarder les informations françaises puis d’aller faire un petit tour à la piscine histoire de se rafraichir un peu. Mais il faut bien avouer que dans la campagne de Sydney, il n’y a pas grand-chose à faire. Le samedi venu, c’est le grand jour : Mon jours de repos, mais également l’Australian Day (la fête Nationale ), que je vais passer à Sydney ! La veille, une certaine excitation s’installe à l’idée de découvrir cette énorme ville qui plus est un jour de fête !
Je viens juste de rentrer de cette journée, et comment vous dire… Elle fut mémorable, ponctué de nombreuses rencontres… Mais commençons par le début !
Hier j’ai vu une annonce sur le groupe des Français à Sydney sur Facebook (Merci Geraldine ! ), posté par Kéline qui proposait de se rendre au festival Celtique de Sydney pour l’Australian Day. Autant vous dire que j’ai accepté tout de suite. Me voilà donc parti en Metro pour Sydney après que mon hôte m’ai déposé à la gare d’Hornsby. J’ai rendez-vous pour rencontrer Kéline, Carnacoise d’origine, à 11h30 en gare centrale de Sydney, j’y arrive forcément avec un peu de retard mais nous arrivons tout de même à nous trouver devant l’Hotel Mercure de Sydney. Auparavant je suis arrivé tel un Roi à Sydney, en traversant l’Harbour Bridge en métro avec vue sur l’Opéra … La grande classe quoi, vraiment impressionnant ! Nous attendons ensuite des amis à elles : 2 bretons Brestois, un Dijonnais et un Parisien avec qui je vais donc passer la plus grande partie de ma journée. Nous prenons donc à nouveau le métro en direction du Festival Celtique de Sydney, de l’autre côté du pont. Nous en profitons pour nous coller des autocollants de drapeau Australien sur les joues histoire d’être dans l’ambiance. Une fois arrivé sur place, au pied d’Harbour Bridge et face à l’Opéra… Une minuscule scène sur laquelle est joué de la musique « Celtique » avec des Papi et mamies assis dans leur chaise à admirer cette ambiance électrique… Non je plaisante. Nous restons à nous questionner sur la suite de notre journée pendant une bonne heure, entre temps nous achetons des drapeaux bretons (oui il faut aller à Sydney pour que j’achète mon premier drapeau breton ! ) que nous arrivons à négocier à moitié prix. Nous sommes ensuite survolé par un défilé d’avion rafale, enfin de 3 avions qui font deux petits tours et puis s’en vont… Au moins ça aura caché ce semblant de musique bretonne l’espace d’un instant ! Nous prenons donc la direction d’un Bottle shop pour s’acheter quelques bières avant de prendre la direction de de Bottanic Garden sur l’autre rive. Une fois arrivée nous nous baladons un peu avant de nous poser dans le parc, avec vue sur Harbour Bridge et l’Opéra puis d’être côtoyé par des personnes jouant au cricket et un couple en plein mariage… Au milieu de tout cela nous continuons à pipléter puis à rencontrer de nouveaux français. Entre temps nous avons mangé un petit Hamburger à Hungry Jack et traversé un défilé de voitures anciennes toutes plus belles les unes que les autres. Ces Français nous proposent d’aller voir un concert en plein air à l’autre bout du parc. Nous les suivons donc avant de perdre leur trace du à une pause pipi un peu prolongé. Nous trouvons finalement la scène et nous nous posons à l’ombre en attendant le début du concert mais durant une heure rien ne se passe. Nous avons juste eu le droit à des tapis de sols offert par une banque, une casquette et un éventail offerts par une compagnie Aérienne. Nous décidons donc de rentrer manger. On va faire quelques courses pour nous préparer des hot dogs maison améliorés.
On reprend à nouveau le train, à l’œil cette fois pour rejoindre Central et rentrer dans la colloc de deux des mecs. Une colloc de 14 personnes dans environ 70m². Des allemandes, des chinois, des français et j’en passe. Bref, un des français prends la cuisine à son compte et nous prépare de succulents hots dogs pendant que nous regardons un énième match de cricket. Une fois près on les mange en vitesse car nous avons prévu d’aller voir le feu d’artifice au Darling Harbour. Mais une fois notre repas fini on entend des explosions, le feu a déjà commencé. On est au deuxième étage d’un immeuble qui en compte 8. Mais on ne peut monter en haut qu’avec le code du huitième étage, on descend donc en bas et on trouve deux jolies, très jolies anglaises qui habitent en bas mais qui connaissent le code. On remonte en haut de l’immeuble et on trouve une minuscule fenêtre on l’on entasse nos 3 têtes pour apercevoir une infime bout de feu d’artifice, mais on l’aura vu. On redescend ensuite taper la discussion avec les anglaises, qui nous invitent à rentrer. Mes deux acolytes commence leur phase de séduction mais il est déjà l’heure pour moi de les quitter puisque j’ai un train à prendre en direction d’Hornsby ou Denise viendra me chercher mais je n’ai aps envie non plus d’arriver en pleine nuit. A 23h, me voilà donc arrivé à destination suite à une journée éprouvante et mémorable avec pleins d’images dans la tête et de rencontres vraiment intéressantes avec  des compatriotes et de étrangers et autant de bons moments partagés. Je les reverrais surement dans les prochains jours lorsque je passerais quelques jours en auberge à Sydney avant de repartir dans les Blue Montains. Mes pieds sont pleins d’ampoules et je ne sens plus mes jambes, heureusement que demain c’est également repos !
Plus que du repos même ce fut de l’ennuie, une tempête est arrivée faisant d’incroyables dégâts dans la région de Brisbane, et apportant de la pluie sans discontinue sur Sydney. Le temps est horrible, je me croirais en plein mois de novembre en France (seule différence : la température ;) )
Je n’ai pas fait grand-chose à part pipleter avec pleins d’amis et créer une page sur Facebook pour le blog (que vous pouvez d’ailleurs rejoindre ! )
Lundi matin, la pluie est toujours là, sous forme de crachin, je me prépare donc à aller bosser dehors, et j’enfile pour la première fois un pull en Australie ! Mais finalement les Australiens ont une autre philosophie : il pleut un peu, on ne sort pas !
Du coup j’enlève le pull que j’aurais gardé quelques minutes et qui m’aura fait revivre des sensations presque oubliés, et je m’attaque avec Denise à son « nettoyage de printemps », autant vous dire que c’était chiant, déjà que de le faire chez soit c’est pas marrant mais le faire chez quelqu’un d’autre c’est encore pire !
 Mais finalement avec la musique dans toute la maison et en bossant tout en dansant le temps passe beaucoup plus vite !
Surtout quand dans la table de la cuisine s’entremêle bonbons, sodas, gâteaux, glaces et j’en passe, pour le plus grand bonheur de mes papilles, et qui la aussi me rappelle des souvenirs que j’avais oublié, pour cause de budget cette fois ci ! Les 7kg vont vite être repris ici !
Mes 12 jours à Galston se terminent déjà, je vais prendre direction de Sydney, avant cela je réalise un rêve : passer la machine à souffler les feuille dans tout le jardin, en fait au final, c’était surtout chiant ;)
A Sydney je vais donc me rendre dans une auberge de jeunesse en plein centre à 2 min de la gare et à 5 min de la coloc ou j’ai rencontré les Bretons lors de mon samedi à Sydney.
Le soir de mon arrivé j’avais prévu de me rendre au Casino avec d’autres Français puisqu’une d’entre elle avait la possibilité de parrainer 5 personnes, ce qui nous permettais de disposer de 50$ gratuit, et si on gagnait plus de 50$, l’argent nous revenais, un véritable bon plan. Malheureusement l’offre prenait fin le 31 Janvier et je n’arrivais que le 1er, ils y sont donc allé un jour plus tôt, je ne ferais donc pas fortune à Sydney !
J’arrive donc le lendemain par la même entrée royale que a semaine dernière, en métro sur Harbour Bridge, mais cette fois ci, la météo me joue des tours : un ciel noir au possible, des orages et des trombes d’eau, bref ce n’est pas aujourd’hui que je vais visiter la ville, en espérant que ce ne soit que passager, ce serais con que mon seul week end à Sydney se passe sous la flotte.
Je suis donc arrivé dans mon auberge, et quelle auberge ! Quand tu entre dans ce vieille immeuble tu arrives dans un bel espace partagé : cuisine et salon flambant neuf, et la tu te dis que cela va être le top, jusqu’à ce que tu montes dans ta chambre … une petite pièce d’environ 7 ou 8 m², partagé par 3 personnes et la première impression est simple : une cellule de prison, les lits rudimentaires, les casier gris, les murs verts, le petit bureau avec de vieilles chaises et les prises qui ne tiennent plus au mur, le tout sans pouvoir ouvrir les fenêtre avec le bruit de la rue … Heureusement que ce n’est que pour poser mes affaire et dormir un peu durant la journée car sinon… ça vaut pas les 30$ que je paie la nuit, loin de la !
De plus, la fenêtre donne sur une petite rue piétonne très sombre qui semble abandonné comme dans les films, une sirène de pompier résonne, on ne voit presque rien dans la chambre, la pluie redouble d’intensité… J’ai l’impression d’être dans un vieux film américain, projeté dans Brooklyn dans les années 50, c’est assez étrange !
Le soir venu, la pluie s’est calmé, j’en profite donc pour partir explorer « Sydney la nuit », et c’est juste incroyable, les rues sont immenses et interminables, moi qui suis en plein centre, il m’aura pourtant fallu plus d’une heure et demi pour traverser Harbour Bridge à pied (dont 10 bonnes minutes rien que pour franchir le pont), mais le jeu en valais la chandelle : une magnifique vue sur la ville avec tous ces building, l’Opéra, et j’en passe mis en lumière avec un ciel nuageux qui donne encore plus de force à ce paysage incroyable. Je reste de longues minutes émerveillé en tentant de réaliser ce que je suis en train de vivre, mais je n’ai personne pour me pincer alors je ne saurais jamais si c’était juste un rêve ou non… En rentrant je m’arrête à Coles pour faire quelques courses… 2 conserves d’haricot à 87c, un paquet de bonbon et… rien de plus, pour le moment.
Après une nuit de semi-sommeil avec une absence de double vitrage (et Sydney, c’est pas Queven, croyez-moi ! ) ainsi qu’un matelas dur comme du béton, je prends à nouveau la direction du centre, sous une gros crachin breton qui redouble parfois d’intensité, autant vous dire que visiter Sydney sus la flotte, (qui dure tout le week end) ce n’est pas l’idéal. Au programme : les centres commerciaux, Harbour Bridge, The Rocks,  l’Opéra, Botanic Garden, Darling Harbour, Chinatown, et j’en passe.
Après 5 longues heures de marche (cumulé é aux 4 de la veille au soir), mes jambes commencent à fatiguer, et pas qu’un peu, je sens des crampes pointer le bout de leur nez. Je rentre donc à l’auberge pour me changer avant de rejoindre Agathe, avec qui je devais aller au Casino mais que je retrouve finalement autour d’un verre, avant de partir en soirée, je sors donc pour la toute première fois une jean et une chemise (Free Hugs on met a à part), ainsi … qu’un manteau.
Agathe est donc une jeune fille au pair du sud de la France, je la rencontre avec Laura une autre au pair Lilloise. On marche un peu pour rejoindre un autre groupe de gens : Tous des au pair, ce qui est pas mal car nous sommes au final 3 garçon pour une dizaine de filles… J’adoreeeeeeee !
Ils sont Allemands, Américains, Français, Irlandais (et il me semble que c’est tout).
On boit donc un verre de vin blanc (30$ la bouteille la moins cher, youhouu), avant qu’une autre Française Natacha qui est de plus une ancienne TC de Saint Nazaire (la devise a résonné dans Sydney ! ) accompagnée d’une Suisse nous rejoignent à leur tour, suivi par un autre groupe d’au pair de 5 personnes environ avec une nouvelle fois des Américains, venant de Californie… propre !
Tout ce petit monde part donc ensemble (avec moi ne vous inquiétez pas ;)) direction un bar qui propose des verres à 3$ un truc de fou, une fille nous à expliquer ou c’était, je suis persuadé de savoir où c’est me dit donc à tout le monde de me suivre, sauf qu’au lieu de tourner à droite, je les envoie à gauche, autant dire qu’on était plutôt mal embarqué (merci qui ???? ;) ).
Finalement on y arriva grâce au téléphone portable d’une des filles. Quand nous arrivons à 23h devant ce bar, qui ferme à 1h du matin, la queue est immense et nous n’avons pas le courage d’attendre nous allons donc de l’autre côté de la route dans une sorte de Bar-Boite de nuit, situé dans l’ancienne Banque d’Australie (pour l’anecdote) ou nous passons le reste de la soirée entouré de gros chieurs (c’est Universel en boite). Mais à une heure du matin presque tout le monde décide de partir, nous ne sommes plus que 4 : Moi, Laura et deux Californiens ce qui casse un peu l’ambiance, nous partons donc de la boite de nuit, et chacun rentre chez soi… un peu nul la fin de cette histoire mais bon…
Toujours est-il que je me serais bien amusé en compagnie d’Agathe et de Natacha toutes deux dotée d’un bon sens de l’humour (l’alcool aidant également ;) ) et à qui je dois à nouveau dire au revoir, en étant pratiquement sur de ne plus les revoir ensuite.
Je ne sens plus mes jambes, j’ai vraiment une grosse douleur derrière les genoux, je boite à moitié, j’ai de sacré ampoule, autant vous dire que pour bosser le lundi, ça va être plutôt compliqué !
De plus moi qui pensais reposer la machine le dimanche, ce fut tout le contraire ! A 11h du matin, je recois un message d'Agathe qui me propose de prendre la direction de Bondi Beach, ce que j'accepte forcément avec enthousiasme ! Je la rejoint donc dans Sydney pour prendre le metro, je m'octroie une petite escale plaisir pus connu sous le nom de KFC pour manger un bon "repas" à la plage. Nous prenons donc le métro puis le bus pour rejoindre cette fameuse plage ou Laura va nous rejoindre. On mange donc tous les deux devant la mer et face à un ciel menaçant, le tout entouré de mouettes pour le moins envahissantes.
Bref nous rejoignons ensuite Laura accompagnée de 4 autres Francais jusqu’alors inconnus : Mylène, Hugo, Guillaume et Johan avec qui nous passons l'après midi à la plage avant de faire une pause café... au Mcdo rejoints par Natache rencontrée la veille.
Nous rentrons ensuite sur Sydney se boire un verre enfin plusieurs dans un Pub de Sydney, pinte au même pris que le demi de la veille en boite ...avant de partir en direction d'un resto dans le quartier chinois ou je me suis risqué au SpicyBeef and Rice, un énorme plat pour quelque dollars seulement mais je peux vous garantir que ma bouche et mes yeux n'ont que très rarement souffert de la sorte,ce repas fut un vrai enfer, même si dans le fond c'etait plutôt bon... Entre temps nous avons été rejoint par un Canadiens, un Italien et deux français,  encore une journée riche en rencontres
Pour s'hydrater un peu après ce calvaire, direction... le pub ou les pintes replissèrent nos verres,après avoir fait nos adieux aux demoiselles.
Direction ensuite le Backpack pour une bonne nuit de repos avant de rejoindre Windsor et les Bleu Montains, mais ça, c'est une autre histoire.
Histoire qui va encore une fois au fil des rencontres et des incroyables découvertes qui, je l’espère vont rendre les prochains jours aussi intéressants que les précédents.


See you soon !!!


2 commentaires:

  1. Hé dis donc Maxime, je n'en suis pas encore rendu aux hommages!!! 32 ans (+ 1), ce n'est pas un âge pour appeler les demoiselles des Dames ( avec un "d" majuscule en plus, je suis outrée!!!).
    Ce fut aussi une belle rencontre que la tienne et je repense souvent à l'Australie avec nostalgie!
    Bon vent et à bientôt.
    Claire

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  2. Dame ou demoiselle, l'important c'est que tu en parais (paraissais? ;) ) 28, n'est ce pas?

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