15 # Fin de l'aventure


Me voila depuis presque une semaine dans le resort et c’est franchement cool, le week end chacun à cuisiné un délicieux plat chaque jour, dans le genre un diner presque parfait on ne fait pas mieux. Week end qui aura également vu l’arrivée de 2 nouveau français, un couple de Lyonnais de 23ans plutôt sympathique avec qui on s’entend plutôt bien arrivés en Australie quelques semaines auparavant. Leur arrivée ayant eu lieu le jour de la saint Patrick, direction un bar, désert pour boire un verre autour d’une partie de billard et échanger sur leurs projets, mes bons plans, je passe dans la phase de transmission de mes expériences, je commence à faire figure d’ancien ici, et bientôt d’autres prendront ma place… Surprise, le bar ferme à 21h, nous y serons donc resté une petite demi-heure (et perdu la partie de billard au passage…). Quelque jour auparavant nous avions été piqueniqué un délicieux Fish and chips sur la plage en compagnie de la famille. En résumé tout se passe très bien dans le Resort de Metung, une vie paisible qui n’est pas pour me déplaire !
Les matins de boulots et les après-midi détente autour de la piscine, de la table de Ping pong ou encore pagaie à la maison assis dans un kayak se succèdent et tout se passe à merveille même si l’on peut regretter de ne pas passer plus de temps avec la famille. Je dois bien avouer que ces jours, ces derniers jours en Australie défilent à une vitesse impressionnante, dans 3 semaines (à l’heure où je vous écris ces lignes), je retrouverais la France et mon petit confort, ce petit quotidien auquel je n’ai pas gouter depuis un moment maintenant, ces sorties entre amis qui commencent à me manquer, ces sourires que je en vois plus… En fait l’excitation du retour se fait ressentir mais la nostalgie aussi. Je commence à faire le point, me retourner et faire un bilan de cette expérience incroyable qui restera à jamais gravé dans ma mémoire mais qui sera également désormais, une partie de moi. Niveau pratique mon anglais à également énormément progressé, que ce soit dans l’expression et dans la compréhension même si le plus important reste la confiance en moi. D’un point de vu linguistique mais également général ou j’ai eu l’impression de regagner une partie de moi que j’avais quelque peu mis de côté ces dernières années.
Ce sentiment de nostalgie a pris encore plus d’ampleur lors du pot de départ de Kriss, la canadienne de 21ans, qui après 6 mois comme fille Au pair avec la famille reprenais ses bagages pour continuer son aventure au pays des Kangourous. Pour l’occasion ce fut une soirée déguisée avec de nombreux enfants, autour du Barbecue public ou Adrian cuisinais de magnifique steak, bacon et œufs qui sont venu garnir d’incroyables Burger maison quelques minutes après. Une petite bière, face à la mer, avec un superbe couché de soleil, des enfants qui joue, des parents qui discutent, d’autres qui rigolent, le tout dans une joyeuse ambiance de déguisement, vraiment sympathique !
Le geek end venu, on déménage tous dans la maison de Rachel et Adrian car le Resort est plein et quand, à eux, ils sont partis en week end avec les enfants (partir en vacances un week end complet dans votre résidence de vacances, il n’y a que les Australiens pour faire ça ! ;) ). On se fait un bon restaurant avec Krissy entre jeune cette fois, ou les femmes de ménage du Ressort sont également présentes. Ce sera Pizza pour moi. Et je peux vous garantir que je n’ai jamais attendu aussi longtemps mon plats dans un « restaurant », c’était juste hallucinant. Qui plus est, ils ont oublié le plat de Krissy qui, pour la peine, ne mangera même pas… Une honte mais bon, cela restera une excellente soirée (Deux mec, dont un en couple, avec 10 jeunes demoiselles, je crois que je n’avais jamais vécu ça ;) )
Viens l’heure de mon départ, après deux semaines agréables même si je regrette vraiment de ne pas avoir passé plus de temps avec la famille. Départ donc à 11h avec les demoiselles : Leo, Lucie et une amie à elle, direction Cape Conran, une plage situé à une centaine de kilomètres de Resort : pique nique sur la plage et bronzette avant de prendre la direction de Bairnsdale ou un bus m’attend, direction Sale, une petite heure de route ou Hayley et Simon, mes prochains hôtes m’attendent. Tout se passe comme prévu, ils me récupèrent. Je pensais via les photos de profil, que Simon avait la cinquantaine, il ne semble plus qu’avoir une petite quarantaine, quant à sa compagne, elle semble avoir une petite trentaine d’année alors qu’elle en a 37 (ce qui pensent déjà à mon dernier exploit, sachez que je ne m’attaque qu’a la cougar célibataire ;) ). A première vue, il conduit comme un cinglé et quand je lui parle de Byron bay, il me parle de Nimbin (paradis des hippies en Australie), ça me semble bizarre tout ça. Surtout quand il m’explique qu’l cultive des plantes. Quoi qu’il en soit en rentrant à la maison on aperçoit un kangourou mort sur le bord de la route, Hayley s’arrête pour regarder si il est en vie, la réponse est négative mais il porte un bébé, encore conscient. Etant donné qu’Hayley fait de la « wildlife rescue » dans le secteur elle le récupère et me propose de l’accompagner jusqu’à la maison d’une vieille dame qui récupère les animaux mal en point pour les remettre sur pied, j’accepte. Ce fut l’occasion de voir des bébés kangourous, des oiseaux en tout genre mais il faisait noir je n’ai donc pas pu voir tous les animaux vivants dans son jardin. On rentre à 9h30 du soir chez eux, je suis fatigué mais un bon spaghetti bolo m’attend : le dodo sera pour plus tard. On continue de discuter et finalement ils ont l’air franchement cool. Je passerais ma première nuit sur un tapis de sol puisqu’ils accueillent des amis venu de Melbourne dans les deux chambres d’amis de la maison, que j’aurais la chance de découvrir le lendemain.
Le lendemain le boulot débute, ils m’ont prévenu, c’est chiant alors c’est mieux d’avoir un baladeur, et effectivement : c’est chiant, 8500 petits pots à nettoyer pour les futures plantations, j’ai connu plus excitant mais bon c’est le jeu alors c’est parti pour 4h de coups de brosse, je vais me faire les bras…
J’en apprend plus pour Simon qui a finalement 37ans lui aussi, et qui avais de long cheveux blond jusqu’il y a peu encore, avant que la nature décide de lui en retirer la moitié au milieu du crane ce qui l’a amené à raser sa crinière, il adore la guitare , les jeux vidéo et les sports mécaniques (d’où sa conduite ultra sportive lors de mon arrivée.), Il y a également 4 gros chiens dans la maison qui me suivent partout u je vais, toujours à vouloir jouer. La maison est grande avec une belle cuisine et un espace commun : télé et Xbox. J’ai ma propre salle de bain Seul bémol : Internet est en bas débit, sans wifi, je dois donc utilisé leur ordinateur pour me rendre sur la toile. Mais bon ce sont mes 15 derniers jours en Australie, donc je n’ai plus grand-chose à booker, ni de mail à consulter je m’en passerais donc.
En outre la propriété est énorme : 50 hectares de plantes dans un sol sableux, ça fait vraiment Australien à moitié haride, j’adore ! Vous ne pourrez pas trouvé de maison dans l’esprit plus cool, guitares accrochés au mur, murs peint par de précédent helper, boulot face aux Dvd.
Car maintenant que les pots sont propres, je les remplis de terreau avant de planter… des plantes, en moyenne 500 durant mes 4 heures de boulot, je ne suis pas là pour déconner moi ;)
J’ai eu le droit à une balade sur la plage de Seaspray enfin sur 90miles beach, cette fameuse plage de 150km, oui oui 150… suivi d’une baignade la veille du gros orage qui à plomber le temps et qui me fait craindre de ne pas pouvoir peaufiner mon bronzage, et même pire, perdre mon bronzage juste avant de rentrer en France, ce serais con quand même !
Pour être franc, mes journées sont calmes, très calmes, très très calme, je bosse, je regarde la télé, je joue avec les chiens, je me balade dans les alentours mais le temps est pas terrible du tout alors on fait comme on peut. En outre j’ai été jouer un match de tennis contre Simon puis nous sommes allés boire un café et manger un Fish and chips (le dernier de mon aventure ?) avec ses parents pour Pâques. Ce fut l’occasion de parler en Français avec son père  qui a vécu quelques années sur Paris. Ce jour même j’ai eu le droit à une surprise, un œuf de pâques, du chocolat, du bon chocolat, miam !
C’est assez étrange, depuis un mois il ne m’arrive plus de vraies mésaventures, plus de péripéties dingues comme j’en ai connus au début de l’aventure, et finalement, ça me manques ! Cependant, a 3 jours de mon départ j’ai eu le droit à un peu de folie avec Simon, il a sorti une vieille voiture de course 1986, dans le style « Retour vers le Futur »m’a fait monter dedans et m’a envoyer sur « sa » piste de rallye comme il dit, sa propriété de 5hectares avec une route tracé dans le sable entre les arbres. Il démarre, on fait un petit tour sympa, jusqu’à ce qu’il me dise que le repérage était fini. Il met les gaz et me voilà parti, appareil photo en main (que j’ai essayé de tenir tant bien que mal), pour un tour de piste avec le Sébastien Loeb Australien (sauf que nous on n’a pas de casques…). Je regarde le compteur, on dépasse déjà les 100km, au milieu des arbres, je suis peut-être en train de filmer mes derniers instants sur terre, ce mec est complètement jeté, il fait des dérapage dans le sable à chaque virage, et à chaque fois il est à deux doigts de perdre le contrôle, et de retourner la voiture, ou de m’envoyer gouter un tronc d’arbre, et il continue ca pendant 10 minutes, 10 minutes de sensations fortes, mais 10 très longues minutes ou j’ai vu ma vie défiler devant moi une bonne 20ene de fois… Finalement il termine son petit tour et rentre la voiture, je sors, on rigole (ce mec a quand même faillit me tuer !!!). Mais après coup, une fois d’être certain d’être encore en vie, ce sera tout de même une expérience assez intéressante que je n’oublierai certainement pas.
Pour mon dernier jour chez lui, Simon me réserve une autre surprise : il est 10h du matin, il sort de sa chambre, fusil à lunette en main et me sort « I’m gonna shoot rabbits, do you want to come ? ». Pour ma dernière journée de Helpx en Australie me voilà donc parti fusil en main cartouche charger, a tirer pour la première fois de ma vie à balles réelles. Vu qu’il se doutait que j’aurais quelques difficultés au début, il a pris les devants en dessinant 2 très beaux lapins sur un carton qu’il a posé à 50 m de nous. Particularité de ces lapins ? Un tiens un fusil, l’autre un couteau et nous disent gaiement « I gonna kill you, motherfucker ! » … très inspiré Sime !
Je me mets en place, je vise, je tire, et chance du débutant ou  non… Head shoot ! Pour un premier tir c’est pas mal… Je n’en dirais pas autant des suivant même si sur un total de 7 tir, je comptabilise 3 dans les lapins, 3 dans la tête, pas si mal que ça pour mes début de chasseur Australien. Ensuite direction la gare, pour prendre…un bus, et oui il y a des travaux sur la ligne de train. Je prends donc ensuite le train dans une gare plus lointaine avant d’arriver 3heures plus tard sur Melbourne, dernière destination de mon voyage et il est temps car mon sac commence à partir en sucette de toute part malgré que je me sois délesté de pas mal d’affaires. Je m’offre un Hungry Jack que je mange sur FedSquare tout en profitant du wifi gratuit face à l’écran géant… J’adore Melbourne. Il est 20h, je me mets en quête de mon auberge, pas trop loin du centre que j’ai un peu de mal à trouver mais j’y arrive finalement. Enfin, je trouve porte close avec un numéro dessus. J’appel. Ce sont les proprios, ils sont partis. Il me guide par téléphone, ça fait un peu prise d’otage. Vous taper le code *******, vous tourner à droite, vous prenez l’escalier, vous chercher la chambre 10, « J’y suis », votre lit est le numéro 3 … Mission réussi, l’espace d’un instant je me suis pris pour James, James Bond … Bref je me pose, tout comme mes affaires, je tente de rafistoler mon sac comme je peux avec des restes de colle extra forte qui traine dans mon sac. J’espère que le voyage en avion en le détruira pas avant son arrivé sur les terres françaises. Le soir je rencontre une française dans le salon. Aliana, une coiffeuse de 29 ans, en Australie depuis 1an et demi, très philosophe, trop philosophe même, elle me saoule a parler pour rien dire, mais bon je l’écoute, elle est plutôt jolie et assez jeune (si vous voyez a quoi je me réfère ;) ) On passe la soirée à discuter, mais elle m’achève, je vais donc dormir avant un programme chargé dans les prochains jours. Finalement elle sera partie la première, et sont arrivé ensuite Français, Hollandais, Allemands, canadiens et espagnols, pour finir a une bonne vingtaine de personnes sur la terrasse. Autant vous dire que c’était un joyeux bordel qui a fini vers 3h30 du matin. Mais ayant quitté la partie à 1h du matin pour aller me coucher, nous dirons que les conditions d’un sommeil réparateurs n’étaient pas forcements réunis.
Le lendemain matin je pars me balader dans Melbourne avant d’attraper un tram direction la plage de St kilda, histoire de rentrer en France avec un peu de bronzage tout de même. Après quelques heures, la pluie fait son apparition, je rentre donc au backpack  avant de repartir manger en ville. Le soir venu, (c’est dimanche donc) la nuit sera beaucoup plus calme, au niveau festif du moins. Car il s’avère que je suis tombé dans la chambre du plus gros ronfleur d’Australie. Mais vraiment le plus gros. Après m’être couché à minuit, je suis réveillé par un bruit assourdissant à 2h du matin par le mec qui dort au-dessus, je crois que c’est le pire que je n’ai jamais entendu. Je pars donc aux toilettes histoire de me dégourdir les jambes avec l’espoir qu’il ne ronfle plus à mon retour, en vain. Au passage j’ai croisé un couple qui allait s’installer sur la terrasse. Je repars dans mon lit, l’allemand du lit d’à côté est également réveillé, il lui lance une balle en pleine figure, sans succès, on allume la lumière, on secoue le lit, on l’appel et on lui gueule de la fermé, il ne bouge pas un sourcil. Finalement je le pousse un peu, il change de position et s’arrête de ronfler. Je tente donc de me recoucher. Sauf que ma fenêtre donne sur la terrasse et que le couple de tout à l’heure en est rendu aux préliminaires, maintenant impossible de m’endormir à cause des gémissements de la demoiselle. Ah la vie en auberge. Ils partent dans une chambre quelque minute plus tard. Je tente de m’assoupir jusqu’à ce qu’il repart de plus belle à ronfler. Cela fait maintenant 1h que je suis réveillé je vais me poser sur la terrasse ou je rencontre un des français de la veille qui a le même problème que moi. On parle un peu. J’aurais bien tenté de dormir sauf que la fenêtre donne sur la terrasse, et de là ou je suis-je l’entend ronfler. J’écris donc ces quelques lignes à 3h30 du matin en ignorant ou tout cela va me mener...
Après un bout de nuit de sommeil, le lendemain, place aux repérages shopping, car à quelques jours du départ je vais bien ramener quelques souvenirs. Je dois également me trouver un sac de voyage ou une valise, la mienne ayant littéralement craqué en deux… A 10h du matin, direction le Queen Victoria Market, ou l’on trouve tout plein de gentils chinois qui concurrence les magasins de souvenirs à des prix (et a une qualité) inférieur. Puis Harbour Town, un centre commercial plein de petits magasins. Après avoir mangé le long des Doklands et m’être de nouveau baladé en ville, je rejoins à 14h, Valeska, un Française, Une bretonne, de Baud … (le monde est petit), pour, (ATTENTION TENEZ VOUS BIEN), aller me faire tatouer !!! J’ai posté un message sur Facebook pour savoir si des gens pouvaient me conseiller un bon tatoueur sur Melbourne, et finalement Valeska souhaitant se faire tatouer par la suite, elle a voulu venir avec moi, voir à quoi cela ressemblait. On part donc en quête d’un tatoueur, pendant près de deux heures dans la city, sans succès mais au moins au aura parlé. On par donc dans un quartier voisin, celui de mon auberge, un peu plus Old school composé de nombreux petits magasins ou l’on trouve finalement, grâce à mon intuition masculine (si si si ! je vous jure), un tatoueur qui accepte de me prendre sans rendez-vous car il s’agit d’un petit tatouage au poignet, le signe lion, qui représente désormais beaucoup pour moi, non pas que je crois en l’astrologie, mais plutôt dans ma personnalité que j’ai retrouvé au cours de ce voyage.
Je pense donc souffrir, je me prépare à faire un malaise, je vois tout ce matos qui fait peur, l’aguille s’approche, je me sens mal, l’aiguille me touche… je ne sens presque rien. Ce n’est pas forcement agréable mais pas douloureux non plus, ce que je craignais au départ. Bref après 10 petites minutes de travail, et 100$ en moins, me voilà tatoué… Mon premier souvenir d’Australie, que je ne risque pas d’oublier. On part ensuite à la recherche d’un bar, histoire de ce remettre de ces émotions. Mais nous ne trouvons que des cafés sur notre chemin. Finalement après une nouvelle heure de marche, on se pose puis on continue notre discussion, on se trouve des amis en commun, on rigole, on partage, avant de finir notre soirée dans un park de Melbourne à philosopher sur ce voyage, sur le voyage, sur la vie, bref, une soirée comme je les aime (en t-shirt au milieu de Melbourne, un vrai bonheur). Les deux jours suivant furent consacrés … au shopping de souvenirs et de vêtements, et ce ne sont pas moins de 300$ qui sont partis dans ce poste de dépense. Mais bon il faut bien se faire plaisir de temps en temps ! L’avant dernier soir j’ai appris à jouer au Tarot en compagnie des français rencontrés ici, un bon groupe, avec lequel j’aurais franchement passé de bon moment. C’est d’ailleurs avec deux d’entre eux que j’ai passé le début de soirée suivant dans un bar de jeux vidéo, autour d’un verre, de Mario Kart et de Guitare Hero avant de finir la soirée sur une partie de Tarot. Le moral descend en flèche, je n’ai plus envie de partir du tout. Il faut dire qu’il s’agit désormais de mon tout dernier jour en Australie, les bagages sont faits, j’ai rendu la chambre, je reste quelques heures dans l’auberge avant de rejoindre Valeska avec qui je vais passer mes dernières heures en Australie avant de me rendre à l’aéroport en Skybus vers 19h, c’est complètement démoralisant !!
Une fois que mes derniers adieu fait, j’ai la boule au ventre, j’arrive à l’aéroport à 20h, ou je dilapide mes derniers Dollars, et je déambule jusque 23h, heure de l’ouverture de l’enregistrement. Je prends ensuite la direction du contrôle de sécurité ou mon sac… ne passe pas, la faute à … un ciseau à ongles… Je me le fait donc subtilisé (j’ai eu un peu peur d’avoir un truc grave dans mon sac tout de même) avant de prendre la direction de la vérification des passeports … la partie, qui s’annonçait la plus difficile. Finalement cela m’aura permis de rigoler avec le mec de la sécurité en lui cachant ma barbe quand il vérifiait mon passeport, une touche d’humour qui a fait mouche puisque je suis passé sans encombre. Il est 23h30, j’essaie d’appeler des amis en France pour finir mon crédit Australien mais malheureusement, aucun d’entre eux ne me répondra (je prends note les amis, je prends note). Je passerais finalement 1h30 au téléphone avec ma Mylène ! Je suis censé embarquer à 1h40 et décoller à 2h40… A 2h, on nous annonce que l’embarquement aura lieu à 2h30, soit presque une heure de retard… Bref tout cela s’annonce bien, surtout quand tu sais que tu as seulement 2h de stop sur Dubaï, cela s’annonce très bien ! Au moins cela aura eu pour bénéfice de diminuer ma nostalgie au profit d’un peu de stress. Merci Fly Emirates !!! 
Après une escale à l’aéroport de Kuala Lampur dans une atmosphère quasi irrespirable, j’arrive à Dubaï avec un retard réduit à 45min, ce qui me permettra d’attraper mon vol pour Paris au prix d’une course d’anthologie dans l‘aéroport. Les 25h de vol m’auront tout de même beaucoup moins fatigué qu’à l’aller.
Nous sommes le samedi 13 Avril, il est 20h45, je viens de poser le pied en France, mes aventures se terminent ici.
Merci à tous de m’avoir suivi !
Vous pourrez retrouver d’ici quelques jours un article faisant le bilan de cette aventure mémorable.

Encore une fois merci, et je vous dis, à très bientôt !




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire