Maxime, 21 ans, raconte son périple australien
Publié le mardi 30 avril 2013 à 10:38.
Ils s'activent / Carnets de bords / Quéven
Maxime Le Gallo dans les rues de Lorient (Morbihan).
La barbe plus fournie qu'au départ, c'est détendu que Maxime Le Gallo, 21 ans, raconte son expérience australienne.
De Brisbane à Melbourne, il était d'octobre à avril un « helper », un travailleur volontaire faisant « la nourriture, l'entretien du logement ou du jardin » chez des particuliers.« Je vivais avec eux. »
En effet, il voulait « voyager sans trop travailler ni dépenser d'argent, tout en rencontrant beaucoup de gens ». Nourri, logé, Maxime n'aura dépensé qu'environ 2 200€ pendant son voyage.
Ce qu'il retient surtout, c'est « le respect entre les gens et l'accueil en Australie. Tout le monde s'entraide dès que l'on sort des grandes villes, très occidentalisées ». Malgré quelques mésaventures passagères, « il y a moins de craintes qu'en France, on se sent rapidement en sécurité ».
« Laisser place à l'imprévu »
«J'ai mûri pendant ces six mois. En étant seul, tu prends confiance. » Il conseille aussi « de ne pas tout planifier et de laisser place à l'imprévu afin de se prendre à l'aventure. » Pour lui, son expérience rima avec rencontres. Même si beaucoup de Français vivent en Australie, le dépaysement est grand avec animaux exotiques et immersion dans la langue anglaise.
Près d'une semaine après son retour, Maxime ne sent pas encore le blues de l'aventurier, « mais cela ne saurait tarder ». Il ne sait pas s'il retournera en Australie, les visas deviennent « plus difficiles à obtenir une fois qu'on y a déjà été ».
Pour le moment, il se concentre sur son futur professionnel, un DUT Techniques de commercialisation en poche, en passant des concours d'écoles de gestion et en scrutant le monde de l'emploi. Maxime ne ressort que du positif de cette aventure et encourage d'autres Français à faire de même : « On grandit en vivant de telles expériences. »
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